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L'obsession de la sécurité

A l'image de la ville de Moscou, qui présente un étrange double visage fait de modernité et de vestiges soviétiques, la philosophie des autorités autour des Mondiaux consiste à donner une impression positive du pays dans sa capacité d'accueil, tout en faisant preuve de rigueur en matière de sécurité.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Un portique de sécurité

Il en va de la crédibilité de la Russie qui doit ensuite accueillir les JO d'hiver à Sotchi en 2014, puis la coupe du monde de football en 2018. Alors pour ce qui est le premier gros événement depuis trente ans, ces championnats constituent un terrain sur lequel les consignes peuvent s'appliquer grandeur nature. 

En amont, depuis plusieurs mois maintenant, sous la houlette du premier vice-ministre de l'intérieur, des mesures drastiques ont été décidées pour assurer la sécurité des participants et des spectateurs, dans un contexte géopolitique compliqué.

Ainsi les passages aux points de contrôles sont-ils fastidieux avec la multiplication des vérifications de sacs ou de vêtements, ce qui peut être encore supportable au premier jour, mais qui risque de poser rapidement des problèmes lors de l'accès au stade et aux tribunes lors des gros rendez-vous à venir de la compétition. La sécurité des installations est assurée jour et nuit par des gardiens et des patrouilles; au total 3000 hommes et officiers militaires travaillent autour de ce championnat.

Surtout, les autorités russes ont été échaudées par le drame du dernier marathon de Boston. Elles se sont rendu compte que toutes les zones n'étaient pas forcément sures car il semble plus facile d'assurer la sécurité à l'intérieur d'une enceinte comme le stade Loujniki que dans les rues moscovites où se courent le marathon.

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