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Kendricks passe la barre des 6 mètres aux sélections américaines

A un peu plus d'un mois des Mondiaux-2017 de Londres, l'Américain Sam Kendricks est déjà sur orbite après avoir franchi pour la première fois la barre mythique, en saut à la perche, des 6 m, samedi lors des Championnats des Etats-Unis.
Article rédigé par franceinfo
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A 24 ans, Kendricks poursuit son envol: vice-champion du monde en salle et médaillé de bronze olympique en 2016, il est entré à Sacramento dans un club très fermé, celui des perchistes à six mètres. Il est le 21e dans l'histoire à avoir atteint cette hauteur mythique de la perche, franchie pour la première fois, en compétition, en 1985 par le légendaire Sergueï Bubka. Il y est parvenu avec la manière, dès sa deuxième tentative, au terme d'un concours quasiment parfait, puisqu'il a effacé successivement 5,40 m, 5,50 m, 5,60 m, 5,65 m, 5,70 m, 5,75 m, 5,80 m et 5,91 m à chaque fois à sa première tentative.

"L'or à Londres..."

Kendricks survole désormais le bilan mondial annuel, reléguant son premier poursuivant, le prodige américano-suédois Armand Duplantis à dix centimètres (5,90 m) et le maître de la discipline, détenteur du record du monde (6,16 m), le Français Renaud Lavillenie, à 17 cm (5,83 m). Le perchiste du Mississipi, officier de réserve dans l'Armée américaine, a pulvérisé son record personnel de 8 cm et fait désormais figure de favori pour le rendez-vous de Londres (5-13 août). "Atteindre six mètres est un tournant dans une carrière, tous les grands de la discipline ont réussi au moins un saut à 6 m et au-delà, je voulais vraiment faire partie de ce club", a-t-il admis. "Ce que je vise à Londres, c'est l'or avec un tel record personnel, je me sens capable de tout", a prévenu Kendricks.

Kendra Harrison a déjà, elle, un record du monde à son palmarès, celui du 100 m haies (12.20). Mais la hurdleuse du Kentucky traînait depuis un an un mauvais souvenir, sa 6e place en finale des Championnats des Etats-Unis 2016 qui l'avait privée des JO-2016 de Rio. Cette fois, elle a répondu présent en finale et participera à Londres à ses premiers Mondiaux: elle a devancé en 12 sec 60/100e la vice-championne olympique en titre Nia Ali (12.68) et Christina Manning (12.70). Signe de la densité américaine, Jasmine Stowers, qui avait établi en demi-finales une nouvelle meilleure performance mondiale (12.47), a terminé à la dernière place de la finale et n'ira pas à Londres.
 

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