Al-Khelaïfi dans le viseur de la justice suisse, perquisition chez BeIN Sports
Une enquête a été ouverte le 20 mars dernier pour "soupçon de corruption privée, d'escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres", a indiqué le ministère public de la Confédération (MPC), précisant qu'une opération "coordonnée" a été "menée dans plusieurs pays" dans le cadre de cette procédure. "Aucune personne ne se trouve en détention préventive", est-il ajouté. "Cette enquête est menée pour soupçon de corruption privée (art. 4a al. 1 en lien avec l'ancien art. 23 de la loi fédérale contre la concurrence déloyale, LCD), d'escroquerie (art. 146 Code pénal suisse, CP), de gestion déloyale (art. 158 al. 1 CP) ainsi que de faux dans les titres (art. 251 CP)", indique la justice suisse.
Al-Khelaïfi soupçonné pour les Coupes du monde 2026 et 2030
"Jérôme Valcke est soupçonné d'avoir accepté des avantages indus en lien avec l'octroi de droits média dans certains pays de la part d'un homme d'affaires dans le domaine des droits sportifs en ce qui concerne les Coupes du monde de football de la FIFA de 2018, 2022, 2026 et 2030 et de la part de Nasser Al-Khelaïfi en ce qui concerne les Coupes du monde de la FIFA de 2026 et 2030", précise un communiqué. Au même moment, le parquet financier français annonçait une perquisition au siège de BeIN Sports, à Paris.
Jérôme Valcke se défend aussi
Jérôme Valcke, ex-N2 de la Fifa, a quitté libre ce jeudi soir les bureaux du Ministère public de la Confédération (MPC) à Berne et "conteste la totalité des accusations", a indiqué son avocat à l'AFP. "M. Valcke a quitté les bureaux du MPC où il a été entendu toute la journée. Il est ressorti libre, il n'y a aucune mesure de coercition à son encontre ni de versement de caution", a déclaré à l'AFP Me Stéphane Ceccaldi, du barreau de Marseille.
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