Affaire Puerto : Fuentes prêt à donner la liste de ses clients
"Si celles-ci considèrent que je suis utile et le demandent, j'y réfléchirais et j'y serais disposé. Ce que je ne sais pas, c'est si ce que je leur donnerais leur servirait ou pas", a ainsi affirmé Fuentes à l'issue de l'audience de mercredi. "Si dans cette collaboration, cette liste était nécessaire, ils l'auraient", a encore déclaré Fuentes.
Le médecin canarien, qui dit avoir conservé un carnet dans lequel figureraient toutes les correspondances entre les noms de ses anciens clients et les codes figurant sur les poches de sang retrouvées chez lui en 2006, avait déjà proposé sa collaboration à la juge de l'affaire Puerto au début du procès.
Une peine "exemplaire"
Mais la magistrate n'avait alors pas saisi l'occasion, estimant que cet aspect n'entrait pas dans le champ de l'affaire proprement dite. Fuentes et les quatre autres accusés - les anciens directeurs sportifs Manolo Saiz et Vicente Belda, la soeur de Fuentes, également médecin, et le préparateur physique Labarta - sont en effet confrontés à un délit d'atteinte à la santé publique, et non à un délit d'incitation au dopage. Mercredi, au cours de l'audience, l'Union cycliste internationale, l'une des parties civiles de l'affaire, a demandé à son tour une peine "exemplaire" pour les cinq accusés. "Est arrivé le moment où tout le monde doit savoir la réponse de l'Espagne devant ce type de conduite. Cette sentence sera analysée à l'extréieur de notre pays et ne pas le comprendre serait fermer les yeux devant la réalité", a martelé l'avocat de l'UCI Pablo Jimenez de Parga. Vendredi, le Parquet avait déjà demandé deux ans de prison pour les accusés, à l'exception toutefois de Vicente Belda. Au sortir de l'audience, Fuentes a une nouvelle fois clamé son innocence, disant n'avoir rien à se reprocher. "Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en conformité avec la loi. En 35 ans d'exercice, je n'ai jamais causé de tort à aucun patient. Me repentir d'avoir fait mon travail du mieux possible n'aurait pas de sens", a-t-il assuré.
Mais la magistrate n'avait alors pas saisi l'occasion, estimant que cet aspect n'entrait pas dans le champ de l'affaire proprement dite. Fuentes et les quatre autres accusés - les anciens directeurs sportifs Manolo Saiz et Vicente Belda, la soeur de Fuentes, également médecin, et le préparateur physique Labarta - sont en effet confrontés à un délit d'atteinte à la santé publique, et non à un délit d'incitation au dopage.
Mercredi, au cours de l'audience, l'Union cycliste internationale, l'une des parties civiles de l'affaire, a demandé à son tour une peine "exemplaire" pour les cinq accusés. "Est arrivé le moment où tout le monde doit savoir la réponse de l'Espagne devant ce type de conduite. Cette sentence sera analysée à l'extréieur de notre pays et ne pas le comprendre serait fermer les yeux devant la réalité", a martelé l'avocat de l'UCI Pablo Jimenez de Parga.
Vendredi, le Parquet avait déjà demandé deux ans de prison pour les accusés, à l'exception toutefois de Vicente Belda. Au sortir de l'audience, Fuentes a une nouvelle fois clamé son innocence, disant n'avoir rien à se reprocher. "Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en conformité avec la loi. En 35 ans d'exercice, je n'ai jamais causé de tort à aucun patient. Me repentir d'avoir fait mon travail du mieux possible n'aurait pas de sens", a-t-il assuré.
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