90 000 personnes mobilisées pour la sécurité de l'Euro
"Plus de 77.000" policiers et gendarmes, 13.000 agents de sécurité privée, "une partie des 10.000 militaires de l'opération Sentinelle" et 1.000 bénévoles des associations de secourisme sont mobilisés pour assurer l'ordre public et faire face au risque terroriste, détaille le ministère sur Twitter.
"Personne ne nous empêchera, et surtout pas les terroristes, de vire normalement, de continuer à célébrer les valeurs de fraternité et de partage qui sont celles du sport", a assuré Bernard Cazeneuve. Et le ministre d'observer que "chacun a tiré les enseignements de la finale de la Coupe de France samedi". Les spectateurs s'étaient alors agglutinés aux quatre portes du stade, et des supporteurs avaient réussi à faire entrer des fumigènes dans le stade, malgré la présence d'un mur de 2 mètres de haut encerclant l'enceinte et d'un triple contrôle des spectateurs.
Trois objectifs ont ainsi été fixés : "garantir la fluidité de l'entrée des supporteurs" dans les stades, "fiabiliser les contrôles d'accès" dans ces enceintes et "sécuriser les sorties de match", selon le ministre de l'Intérieur. Des effectifs de police et gendarmerie, stationnés à l'extérieur des stades "pour assurer l'ordre public", pourront intervenir à l'intérieur de ces derniers "si cela s'avère nécessaire".
Les fans-zones, qui accueilleront 7 millions de visiteurs durant l'Euro, mais dont l'organisation est à la charge des collectivités, seront l'objet de "mesures visant les mêmes objectifs", assure l'exécutif. "Il y a la menace terroriste mais aussi les éventuels débordements et violences des hooligans", a rappelé Bernard Cazeneuve. Une cellule d'analyse des risques sera ainsi activée "en continu" alors que les réseaux Europol et Interpol seront mobilisés durant l'Euro.
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