Sommet européen : la crainte des europhobes

David Pujadas : Merci Nathalie.

Les suites des élections européennes. C'est dans un étrange climat que se tient ce soir un sommet à Bruxelles, puisqu'un peu partout, les europhobes ont gagné du terrain. L'Italie et la France appellent au changement.

Pour ce sommet qui se tient moins de deux jours après les européennes, c'est la France, avec la victoire du FN, qui est au centre de toutes les attentions.

Oui, il y a un problème. Mais ce n'est pas un problème simplement pour la France qui doit y répondre en France, à travers une politique qui doit d'abord résoudre la question du chômage. C'est un problème aussi Et l'Europe doit entendre ce qui s'est passé ici.

David Cameron, lui aussi sous le choc des europhobes britanniques tient le même discours.

L'UE ne peut pas faire comme si ces résultats n'existaient pas. Il faut que ça change. Il faut que l'Europe se concentre sur ce qui est important.

Le président du Conseil italien arrive, lui, fort de sa victoire. Et quand on lui demande ce qu'il pense des eurosceptiques.

Le message a été on ne peut plus clair. Allez au revoir.

Et pour montrer que malgré la différence de situation entre les deux pays, le couple franco-allemand existe bien. Holland et Merkel se sont réunis longuement avant le début du sommet. La chancelière a rappelé qu'elle soutient Jean-Claude Juncker, le candidat conservateur, pour la présidence de la Commission. Les discussions devraient durer encore plusieurs semaines.