Solidarité : petits gestes au quotidien
Outre ces grands rendez-vous, comme celui des Restos du Coeur, il existe des milliers d'initiatives solidaires qui visent à soutenir, apporter une aide à d'autres. En cette période de précarité, de crise, les petits gestes veulent parfois dire beaucoup.
Tous les soirs dans cette boulangerie de Quimper, même rituel. José Louiset et ses employés rassemblent les invendus.
Là, il y a un sandwich thon, crevette, il y a du choix.
Des produits encore frais, ce commerçant refuse de les jeter.
On a vu des gens qui fouillaient dans les poubelles le soir. Un jour ma femme a dit: "ce n'est pas possible".
Il a donc décidé de déposer devant sa boutique les invendus. Chaque soir, ils sont une dizaine à en profiter gratuitement. Des étudiants, des sans-abris ou des travailleurs pauvres.
Ça évite de balancer des choses et puis nous, ça nous rend service.
Je n'avais pas de sous pour manger ce soir, c'est pratique.
Ça me permet d'avoir un repas sûr tous les soirs.
Un geste tout simple de solidarité, qui fait plaisir a ce boulanger.
Quand On rentre chez nous, On est contents.
Se nourrir, une priorité, mais ce n'est pas la seule. La solidarité peut se concrétiser sous d'autres formes. Des mécaniciens qui s'affairent, une odeur tenace d'essence et des dizaines de voitures à vendre.
C'est une haut de gamme, une exclusive, intérieur cuir.
A priori, c'est un garage comme les autres. Mais ici, seuls les plus modestes peuvent acheter un véhicule. Comme ce jeune homme à la recherche d'un emploi.
Quand il y a du travail dans les zones industrielles comme celle-ci, il n'y a pas de trains. Sans voiture c'est compliqué.
Les prix des voitures ne dépassent pas 3.000 euros, c'est moins que leur valeur réelle. Il est venu donner sa voiture, en échange il bénéficiera d'une réduction fiscale au même titre qu'un don.
Je voudrais éviter la casse, qu'elle puisse servir.
Un garage solidaire a tous les niveaux. Sur les 11 salariés, 5 mécaniciens sont en contrat d'insertion. La plupart sont étrangers comme cet employé originaire du Kosovo.
Les tarifs des réparations sont plus bas qu'ailleurs. Pour les clients les plus modestes, l'heure de main d'oeuvre est de 28 E deux fois moins cher que dans un garage classique.
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