Le droit de vote des étrangers divise la classe politique. Dernière illustration en date, mercredi 30 janvier au matin sur Europe 1. Face à face, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, et le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV) au Sénat Jean-Vincent Placé. "Ce qui me révolte le plus, c'est de donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité et qui refusent nos lois", a lâché Christian Estrosi. "On va donner le droit de vote à des gens qui ne le demandent pas", a-t-il déploré. Des propos qui ont fait bondir Jean-Vincent Placé. "C'est lamentable", a commenté le sénateur écologiste. Passe d'armes Estrosi-Placé sur le droit de vote des étrangers - (Europe 1) La "grosse engueulade" s'est poursuivie sur Twitter, une fois les micros éteints. Que M. Placé m'insulte cela m'importe peu. Mais qu'il insulte des millions de Français montre son peu de respect pour le pacte républicain— Christian Estrosi (@cestrosi) 30 janvier 2013 Grosse engueulade avec #estrosi dans les studios d @europe1 après ses propos sur "les étrangers qui ont la haine de la france " #lahonte— Jean-Vincent Placé (@JVPlace) 30 janvier 2013Matignon a assuré, mardi, que le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales n'était pas "enterré" et qu'une initiative serait prise très prochainement pour faire avancer ce dossier.