"Prédateur des bois" : la police relance un appel à témoins, plus de vingt ans après le premier viol
Les enquêteurs espèrent que le nouveau portrait robot du suspect, qui tient compte de son vieillissement, permettra de relancer l'affaire.
La police judiciaire relance, mardi 2 avril, un appel à témoins plus de vingt ans après le premier crime de celui qui est surnommé "le prédateur des bois."
Il est accompagné d'un nouveau portrait-robot de cet homme, soupçonné d'avoir enlevé et violé cinq jeunes filles, âgées de 15 à 19 ans entre 1998 et 2008. Ces actes ont été le plus souvent perpétrés dans des forêts, à quatre reprises en Ile-de-France et une fois près de la Rochelle.
Depuis 2016, les investigations ont été confiées à l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) qui espère relancer la traque de ce violeur, à l'aide de nouvelles techniques.
Cinq victimes, toujours la même phrase prononcée
Cet homme, de type européen, a été décrit par les victimes de façon assez précise : des yeux bleus très clairs, le visage émacié, des cheveux courts grisonnants, une boucle argentée en forme de boule à l'oreille gauche, de corpulence mince et d'une taille estimée entre 1m80 et 1m90.
Jusqu'à présent, un seul portrait-robot de ce suspect avait été diffusé, en 2011, réalisé par des dessinateurs. Le portrait diffusé mardi ressemble davantage à une photographie, et tient compte du vieillissement du violeur, dont les enquêteurs de l'OCRVP ignorent s'il est toujours vivant.
L'homme a sévi pour la première fois en 1998, près de la Rochelle, où il a enlevé une mineure de 16 ans, et l'a violée sous la contrainte d'un couteau. Il a ensuite usé du même procédé pour les quatre autres viols, avec à chaque fois un véhicule différent et en prononçant la même phrase à l'adresse de ses victimes: "Fais pas la conne, sinon je te plante."
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