Cet article date de plus de six ans.

Pour l'animateur Tex, le mouvement Balance ton porc représente "la fin de notre liberté"

L'humoriste, remercié de l'émission "Les Z'amours" en raison d'une blague sexiste, se confie dans un portrait que lui consacre "Libération". Il revendique sa préférence pour les "vieux schémas" dans les relations hommes-femmes.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Tex, humoriste et animateur de télévision, le 5 septembre 2009, à l'Olympia, à Paris. (BALTEL / SIPA)

Viré en décembre du programme "Les Z'Amours" après une blague sexiste, l'animateur Tex revient sur le mouvement Balance ton porc dans un portrait de Libération, publié lundi 14 mai. "C’est la fin de notre liberté, affirme-t-il. Balancer, ça veut dire trahir. On balance pas."

A l’école, ceux qui balançaient, on les chopait dans un coin et on leur pétait la gueule.

Tex

dans "Libération"

L'animateur en profite pour défendre le vieux modèle des réactions hommes-femmes, sans craindre de tomber dans le sexisme : "Dans 'Les Z’Amours', je l’ai vue, la nouvelle génération, les mecs dominés. Ils font la vaisselle et quand leurs femmes rentrent du travail, elles disent que c’est mal fait. Je préfère nos vieux schémas qui étaient un peu simples."

Il réclame 1,2 million d'euros à son ancienne boîte de production

Il revient aussi sur sa mauvaise blague lâchée sur un plateau de D8 qui tentait de faire rire sur le sujet de la violence faite aux femmes, affirmant qu'il surjouait le personnage de macho et que cette blague "vise les hommes, elle nous ramène cent ans en arrière". Tex, alias Jean-Christophe Le Texier, souhaite ainsi rappeler le contexte : "Je n’aurais jamais fait cette blague dans les 'Z’Amours'. C’était pas le lieu."

Il a en projet un nouveau spectacle, où il promet de revenir sur "l’affaire". Concernant son licenciement, l'animateur a saisi les prud’hommes contre son ancienne société de production, Sony Pictures Television, pour rupture de contrat. Selon son avocat, il réclame 1,2 million d’euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.