C'est un reportage qui fait grand bruit au sein de la classe politique. L'ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot est accusé par plusieurs femmes d'agressions sexuelles et de viol. Si l'ex-présentateur d'"Ushuaïa" clame son innocence, son image n'en reste pas moins entachée. La classe politique, qui a souvent soutenu Nicolas Hulot, semble briser l'omerta.Plusieurs personnalités du gouvernement se sont exprimées. C'est le cas de Gabriel Attal, porte-parole de l'exécutif, qui dénonce "des témoignages poignants, voire glaçants". Matthieu Orphelin, l'un des proches de Nicolas Hulot, a tenu lui aussi à prendre ses distances. "Je suis sidéré par les témoignages entendus", affirme-t-il. La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, qui l'avait défendu en le qualifiant "d'homme charmant" dans un plaidoyer, s'est expliquée, le 26 novembre, sur les ondes de Sud Radio, en souhaitant "que justice soit rendue".