L'enquête pour agression sexuelle visant Jean-Jacques Bourdin classée sans suite
Mi-février, la journaliste Fanny Agostini, ancienne présentatrice météo de RMC-BFMTV, avait révélé être à l'origine de cette plainte, classée sans suite pour prescription de l'action publique.
L'enquête pour agression sexuelle visant Jean-Jacques Bourdin a été classée sans suite, a annoncé vendredi 8 avril le journaliste, dans un communiqué transmis par son avocat, Christian Saint-Palais.
Le parquet de Paris justifie le classement sans suite par la prescription de l'action publique. "J'ai toujours fermement contesté les faits qui m'étaient reprochés", a souligné Jean-Jacques Bourdin, dénonçant "l'instrumentalisation publique de cette procédure".
Le 19 janvier, quelques jours après la révélation d'une plainte contre Jean-Jacques Bourdin d'une ancienne journaliste de BFMTV/RMC pour des faits remontant à 2013, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle, confiée au commissariat du 16e arrondissement.
Ce "classement n'est pas une surprise"
Mi-février, la journaliste Fanny Agostini, ancienne présentatrice météo de RMC-BFMTV, passée ensuite par Thalassa, avait révélé dans Mediapart être à l'origine de cette plainte. Selon elle, les faits se seraient produits en 2013 en Corse, à Calvi.
Quelques jours plus tard, une seconde femme avait aussi déposé une plainte pour agression sexuelle, harcèlement et exhibition sexuelle, accusant le présentateur de faits survenus à la fin des années 1980.
Ce "classement n'est pas une surprise puisque la plainte était effectivement prescrite", a réagi Laure Heinich, avocate de Fanny Agostini, regrettant toutefois n'avoir été avisée "d'aucun acte d'enquête, ni par les policiers, ni par le parquet".
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