Alors que nombre de féminicides tend à se multiplier en France, le harcèlement de rue pèse dans le même temps sur de plus en plus de femmes. "J’ai réfléchi à la manière dont on s’adresse aux femmes dans la rue, dans l’espace public. Et la réalité, c’est qu’on est constamment insultées. Au final, c’était important de montrer la réalité de la rue", explique Emanouela Todorova sur le plateau du 23 heures. "Les victimes culpabilisent souvent" Et l’auteure de "Dis bonjour sale pute" d’ajouter : "C’est important de rappeler que les victimes culpabilisent souvent et cherchent la faute en elles. Derrière, quand elles vont aller en parler à des amis ou à des proches, la plupart du temps ils vont dire ‘oh bah ça va, tu as eu de la chance’. Ça fait en sorte que les victimes banalisent, minimisent ce qu'il se passe et ne peuvent pas conscientiser la violence qu’elles ont vécue."