Voilà plus de 30 ans que la police cherchait à identifier le violeur de la Sambre (Nord) : un homme a été interpellé lundi dans le Nord, et a reconnu être l'auteur d'une quarantaine de viols.
Pendant plus de 30 ans, la police ne connaissait du violeur de la Sambre (Nord) qu'un portrait-robot : l'homme demeurait insaisissable, jusqu'à cette ultime agression, perpétrée à Erquelinne, petit bourg belge près de la frontière française. Dans cette commune, lundi 5 février au matin, un homme s'en prend à une adolescente de 16 ans. Grâce à des images de vidéosurveillance, la police belge repère l'immatriculation de son véhicule. La plaque est française. La brigade criminelle de Lille est alors alertée.
Des pulsions incontrôlables
Trois semaines plus tard, lundi 26 février, l'individu est interpellé, placé en garde à vue. Dino Scala collabore avec les enquêteurs. Il expliquait qu'il agissait "sous le coup de pulsions qu'il ne parvenait pas à contrôler", a expliqué Jean-Philippe Vicenti, procureur de la République de Valenciennes. Il évalue "le nombre de ses victimes à une quarantaine". À chaque fois, ces agressions se situent dans la vallée de la Sambre, entre son domicile, Pont-sur-Sambre, et Jeumont (Nord), où il travaille. Aux enquêteurs, l'homme livre aussi son mode opératoire : il aborde ses victimes de dos, le visage dissimulé et les mains gantées. Parfois, il les menace à l'aide d'une arme blanche. Des agressions qui ont semé la psychose dans toute la région.
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