Des internautes reprennent à leur compte la question posée par une lycéenne à Emmanuel Macron sur ses ministres accusés de viol
Lors de son déplacement à Gaillac jeudi, le chef de l'Etat a été interpellé par une jeune femme de 18 ans.
Une question qui fait tache d'huile. Sur Twitter, plusieurs internautes ont décidé, samedi 11 juin, de reprendre telle quelle la question posée par une lycéenne à Emmanuel Macron sur ses ministres accusés de viol, lors de son déplacement dans le Tarn : "Vous mettez à la tête de l'Etat des hommes accusés de viols et de violences sur des femmes. Pourquoi ?"
Bonjour @EmmanuelMacron : vous mettez à la tête de l'État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes.
— Victoire Tuaillon (@vtuaillon) June 11, 2022
Pourquoi ?
Bonjour @EmmanuelMacron, il y a quelque chose qui nous tracasse, vous mettez à la tête de l'État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi ?
— CoffeePlane (@Cetavelon) June 11, 2022
S'il vous plaît répondez-nous.
Lors d'une visite à Gaillac sur le thème de la sécurité en milieu rural, Emmanuel Macron a en effet été interpellé, jeudi 9 juin, par une femme de 18 ans sur les accusations de violences sexuelles contre des membres du gouvernement actuel. La libération de la parole, "je l'ai accompagnée et je continuerai de l'accompagner, de la protéger. En même temps, pour fonctionner en société, vous devez avoir de la présomption d'innocence", a-t-il alors répondu.
L'affaire ne s'est pas arrêtée là. Selon La Dépêche, la lycéenne, prénommée Laura, a reçu le lendemain au lycée la visite des gendarmes. "Ils m'ont interrogée pendant dix minutes. J'ai tenu la main du président jusqu'à ce qu'il me réponde. On ne va pas en faire une histoire. Ce n'était peut-être pas l'endroit pour mon intervention, mais c'était l'occasion", explique l'intéressée au quotidien.
Tard vendredi soir, la gendarmerie du Tarn s'est expliqué sur son compte Twitter. "Notre action visait simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locales pour lui porter assistance", se justifie-t-elle.
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