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Vidéo Un bar éphémère pour animer les petits villages de Seine-et-Marne

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Après une fête éphémère à Moret, direction Recloses pour une nouvelle soirée dans un petit village du coin. Cette idée, c’est celle d'Andréas, qui, avec sa caravane, propose des soirées éphémères. Brut est parti à sa rencontre.
VIDEO. Un bar éphémère pour animer les petits villages de Seine-et-Marne Après une fête éphémère à Moret, direction Recloses pour une nouvelle soirée dans un petit village du coin. Cette idée, c’est celle d'Andréas, qui, avec sa caravane, propose des soirées éphémères. Brut est parti à sa rencontre. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Après une fête éphémère à Moret, direction Recloses pour une nouvelle soirée dans un petit village du coin. Cette idée, c’est celle d'Andréas, qui, avec sa caravane, propose des soirées éphémères. Brut est parti à sa rencontre.

La caravane d’Andréas voit du paysage. Avec son bar ambulant, cet ancien commercial parcourt les petits villages de Seine-et-Marne pour recréer une ambiance festive. Ce jour-là, il pose ses bagages dans le village de Recloses. “C'est à l'entrée du village, donc quand on arrive, tout de suite, on voit qu'il se passe quelque chose”, explique un habitant du village. Cette initiative ravit les villageois puisqu’elle leur permet de se rassembler et de rencontrer des nouvelles personnes au sein de la commune. L’objectif d’Andréas est donc atteint : “C'est un bar ambulant qui se balade dans les petits villages de Seine-et-Marne, c'est vraiment des très petits villages qui n'ont plus de PMU, plus de bistrot, et le but, c'est de se poser ici de 18h à 22h et de recréer un petit peu une ambiance de village, que les gens se rencontrent, les voisins, la famille, les amis, et essayer de refavoriser le lien social dans les endroits un peu plus ruraux”, explique Andréas. 

“Je ne pensais pas que ça allait marcher comme ça”

Ancien commercial, il décide de changer de métier car il ne supportait plus de travailler dans les bureaux. “Même si je gagnais plus, c'était un peu l'enfer. J'avais quand même envie d'être dans la nature, j'ai toujours adoré le contact avec les gens. C'était la direction que j'avais envie de donner à ma vie et là, je suis très épanoui et c'est trop bien”, explique-t-il. Avec ses propres économies et l'aide de ses parents, il se lance dans ce projet . “Avec le stock, les installations de la tireuse, la caravane, mes premiers fûts, je dois être à 12 000 euros à peu près. Clairement, j'arrive à gagner ma vie. Alors, après, pour le moment, c'est des petits salaires. Je pense qu'en travaillant vraiment de manière intense 6 ou 7 mois, je peux me dégager un salaire à 1600 euros par mois sur 10 mois”, ajoute Andréas. Aujourd’hui, il se sent épanoui dans sa profession et apporte du bonheur avec ses passages dans les villages environnants.

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