Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Rassemblement anti-vaccins : les propos de Jean-Marie Bigard "illustrent les ravages de l'alcoolisme", estime Marlène Schiappa

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

La ministre a réagi aux déclarations virulentes de l'humoriste polémiste dimanche lors du rassemblement anti-vaccins et anti-pass sanitaire.

Les déclarations de Jean-Marie Bigard, dimanche à Paris lors d'une manifestation des anti-vaccins, "illustrent les ravages de l'alcoolisme", a estimé Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté, mercredi 26 mai sur franceinfo. Elle était notamment interrogée sur les propos de l'humoriste, qui a associé le pass sanitaire au port de l'étoile jaune et a insulté et menacé l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et l'actuel Olivier Véran.

"Si le gouvernement doit s'exprimer à chaque fois que Jean-Marie Bigard boit un coup de trop et prononce des insultes et des menaces..."

Marlène Schiappa

à franceinfo

"On a manifestement quelqu'un qui n'est pas dans un état normal et qui prononce des propos absolument honteux et scandaleux", a affirmé Marlène Schiappa. "Ce qui m'étonne, c'est qu'on offre une tribune à ce personnage et qu'on l'invite dans des rassemblements à s'exprimer de la sorte. On voit une des organisatrices qui vient lui dire doucement à l'oreille de ne pas dire des gros mots", a ajouté la ministre. Marlène Schiappa a souligné qu'il s'agit de "propos condamnables, des menaces de mort, des injures publiques". Les personnes visées vont-elles porter plainte ? "À chacun de dire ce qu'il entend faire", a répondu Marlène Schiappa.

"Les principes valent indifféremment de l'engagement politique"

"Je pense que dans la vie publique et dans la vie politique, chacun se grandirait à ne pas faire usage d'insulte", a poursuivi la ministre chargée de la Citoyenneté. Elle s'est indignée qu'on débatte de la possibilité de qualifier Marine Le Pen de "chienne", comme le fait le chanteur Youssoupha dans l'une de ses chansons. "Je ne suis pas d'accord avec ça, je pense que les principes valent indifféremment de l'engagement politique des uns et des autres. Les insultes les menaces de mort, les menaces de viols, tout cela c'est condamnable par la loi", a rappelé Marlène Schiappa.

Même si les paroles de cette ancienne chanson de Youssoupha l'ont "choquée", Marlène Schiappa "respecte le choix" de la Fédération française de football de confier à ce rappeur l'hymne des Bleus pour l'Euro de foot.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.