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Vidéo Dans le quotidien de Matthieu, colombophile

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À Ervillers, dans le département du Pas-de-Calais, Matthieu, colombophile, élève des pigeons de compétition. Chaque jour, il les entraîne pour des concours. On l’a suivi dans cette préparation.
VIDEO. Dans le quotidien de Matthieu, colombophile À Ervillers, dans le département du Pas-de-Calais, Matthieu, colombophile, élève des pigeons de compétition. Chaque jour, il les entraîne pour des concours. On l’a suivi dans cette préparation. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À Ervillers, dans le département du Pas-de-Calais, Matthieu, colombophile, élève des pigeons de compétition. Chaque jour, il les entraîne pour des concours. On l’a suivi dans cette préparation.

La clé, pour un concours réussi, est d’avoir des pigeons en forme physiquement mais aussi mentalement. Pour ce faire, Matthieu leur organise un cadre de vie agréable pour les mettre dans les meilleures conditions possibles. “Il faut qu’il ait envie de se donner pour pouvoir gagner les concours donc on essaie de tout faire”, explique Matthieu, colombophile. Dans un espace que Matthieu a spécialement conçu pour eux, les pigeons vivent en communauté. Aujourd’hui, son élevage s’élève à 100 pigeons mais il pourrait s’agrandir dans les prochains jours. 

“C’est vraiment une émotion assez incroyable de les voir revenir”

Alors que les concours approchent, la reproduction entre ses oiseaux est le bon moyen pour Matthieu d’élever de nouveaux jeunes pour succéder à la génération qui concourt. “Il arrive qu’en concours, on en perde quelques-uns. Je choisis quel mâle va avec quelle femelle. On essaye de mettre des pigeons qui vont bien ensemble, qui ont des origines pour pouvoir faire des grandes distances”. Car l’objectif de ces compétitions est de parcourir la plus grande distance possible. “On va aller à 20 kilomètres, à 30 jusqu’à 60 kilomètres, une fois qu'ils ont fait ça, on les lance dans les marathons du ciel. De Barcelone à ici, chez moi, par exemple, j'ai 980 kilomètres, par exemple, donc c'est le concours le plus lointain auquel je peux participer”, ajoute Matthieu. 


Alors qu’il débute son activité il y a vingt ans, c’est grâce au don d’un couple de pigeons par son père, qu’il découvre le plaisir d’élever cette espèce. Aujourd'hui, il est toujours passionné par son métier et ressent encore la même émotion quand il voit un de ses pigeons revenir : “C’est vraiment un plaisir de voir son pigeon rentrer de 500 ou 600 kilomètres. Ils claquent des ailes, ils sont heureux de rentrer chez eux, donc c'est vraiment une émotion assez incroyable de les voir revenir”.

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