: Vidéo Après 50 jours de mobilisation, Nicolas retrouve son chien volé, Bayou

Le 21 février, Bayou est volé lors d’une promenade, à Montmartre. Nicolas, son maître, entame alors des recherches de longue haleine pour retrouver la trace de son compagnon. Près de 2 500 affiches sont alors placardées sur les murs de la capitale pour tenter de le retrouver. En parallèle, son dossier est classé sans suite par le procureur de la République, seulement deux jours après son ouverture et le dépôt de sa plainte. Mais la mobilisation d'une forte communauté a permis de retrouver Bayou. 

Une grosse mobilisation 

“Je veux juste le voir. C’est interminable cette attente”, explique Nicolas, chamboulé à l’idée de retrouver bientôt Bayou. Mercredi, Nicolas est invité à se rendre au commissariat pour des retrouvailles qu’il attend depuis 50 jours. Si Bayou a été retrouvé, c’est surtout, pour lui, grâce à toute cette mobilisation qui s’est formée autour de cette histoire. Wissam, ami de Nicolas, partage cet avis : “Cette mobilisation sur les réseaux sociaux a été d'une grande aide. C'est une dame qui prenait son RER, la ligne H, qui a vu notre chien, avec deux individus à la gare de Sarcelles Saint-Brice, descendre et qui les a pris en photo. On a alors appelé la police sur place”. 

Peu de temps après, les policiers reçoivent le signalement d’Edwin, ami de Nicolas et habitant de Sarcelles, qui identifie Bayou et ses ravisseurs. Après la mobilisation des policiers du Val-d’Oise sur place, les voleurs sont interpellés et Bayou, récupéré. 

Des retrouvailles émouvantes 

Un peu plus tard dans la journée, Nicolas se rend au commissariat, pour vivre un moment qu’il attend depuis un mois et demi : serrer son chien dans ses bras. Pour Cécile, représentante de Ziggy Angels, une association également active pendant les recherches, “c'est toujours autant d’émotions, il n'y a pas de mots et ça nous conforte dans l'idée de continuer”. Pour Nicolas, “c'est grâce à toute la mobilisation et au reportage de Brut” qui ont été “la clé de tout”. C’est la fin d’une histoire mais pas d’un combat pour son ami Wissam : “Cette mobilisation a fini par payer, mais il y a beaucoup de gens qui ne sont pas aidés comme nous. Donc l'idée, c'est d'utiliser aussi tout ce soutien pour aider ceux qui n'ont pas forcément eu notre chance”.