: Vidéo "13h15". Dans les coulisses de l'interview de Penelope Fillon au "JDD"

L’entretien avec Penelope Fillon, publié dimanche 5 mars dans les pages du Journal du dimanche, a été mené par les journalistes Hervé Gattegno et Anna Cabana, respectivement directeur de la rédaction et rédactrice en chef de la politique de l’hebdomadaire. Il a été réalisé la veille, à l’heure du déjeuner, dans les bureaux de son avocat Me Pierre Cornut-Gentille.

"Ce qui m’a frappée, c’est que je m’attendais à trouver une femme extrêmement réservée, effacée, timide, qui regarde ses pieds quand on lui parle, parce qu’elle n’aime pas se mettre en avant et parler. Tout cela est vrai : on a trouvé cette femme-là, mais on a aussi trouvé autre chose…" rapporte la journaliste du JDD sur le plateau du Club de la presse de "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15), animé par Laurent Delahousse.

"Elle croit en son mari comme en Dieu"

"On a trouvé une femme qui a une force intérieure que je ne lui soupçonnais pas... d’être aussi solide. Elle croit en son mari comme en Dieu et dit que sa foi en Dieu lui permet de tenir. Quand on lui a posé la question, elle a répondu six fois 'oui, ça me permet de tenir'. Elle fait preuve d’absolutisme dans le dévouement envers son mari, disant qu’elle ne le lâchera jamais et qu’ils iront jusqu’au bout de la vie, qu’elle a été toujours là et qu’elle sera là pour toujours. Le sentiment qu’on a, mais peut-être nous a-t-elle trompés, et dans ce cas elle a beaucoup de talent, c’est qu’elle n’a pas l’air d’obéir à son époux, n’ayant pas fait cet entretien parce qu’il lui a demandé de le faire", témoigne Anna Cabana.

"François Fillon aurait voulu qu’elle parle avant, mais elle n’a pas voulu le faire, précise la journaliste du Journal du dimanche. Là, elle ne lui a pas demandé l’autorisation et il ne lui a pas demandé de le faire. Elle considère qu’elle aurait dû parler avant et que sa voix aurait été utile, parce qu’il y avait besoin, dans cette affaire, de l’entendre. Et quand elle voit l’ampleur, les proportions, l’hystérie dont cette histoire a été entourée, elle regrette de ne pas avoir fait entendre sa voix avant."