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Vers une tarification "à la tête des clients" selon un notaire de Lille

Alors que le ministre de l'Economie veut dynamiser les professions libérales du droit et les rendre plus concurrentes avec des corridors tarifaires, une installation facilitée, un notaire de Lille présente la réalité de son métier. Reportage.
Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le ministre de l'Economie veut dynamiser les professions libérales du droit © Hagen411 / fotolia)

 Hugo Delescluse, 40 ans, notaire à Lille, travaille dans une étude de trois associés et 14 collaborateurs. "Associé depuis 5 ans" , il confie être "lourdement endetté avec des remboursements qui sont de l'ordre de 3000 euros par mois et qui sont supérieurs à ce qu'il reste pour vivre" .

Hugo Delescluse a acheté sa charge à un notaire parti à la retraite. Il explique travailler 60 heures par semaine avec, parfois, des facturations de 60 euros en une semaine. Si les tarifs deviennent encadrés, il estime que "ce sera un tarif à la tête des clients" et que "des actes ne seront plus faits" faute de rentabilité.

Le reportage d'Isabelle Raymond
 

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