Une nouvelle fois,Manuel Valls a réaffirmé mercredi matin son opposition à l'idée de remettre unrécépissé auxpersonnes contrôlées pour éviter la répétition des contrôles :"Je ne veuxpas que les policiers ou les gendarmes aient une tracasserie administrative supplémentaire.Comme le Premier ministre l'a dit avec beaucoup de justesse, je ne suis pas làpour commenter mais pour appliquer. L'arbitrage a été rendu et je m'y tiens". Il s'y tient d'autant plus qu'il avait été le premier à reculer sur cette promesse du président de la République.Mais devant la mobilisation des associations de défense des droits de l'Homme, le ministre de l'Intérieur a donc annoncé sur France Inter qu'il allait suivre laproposition présentée mardi par Dominique Baudis, le Défenseur des droits, de permettre une identification des policiers.Trente ans après, le retour du matriculeAinsi selon ManuelValls, "les policiers porteront un élément d'identification, sur leuruniforme ou sur leur brassard, brefle retour du matricule, parce qu'on a besoin de cet élémentd'identification ." Un matricule qui avait disparu "quand on a changéles uniformes, c'était sous un ministre de gauche, puisqu'il s'agissait dePierre Joxe."Reste à savoir ce que les contrôlés abusivement feront avec les numéros de matricule des policiers. Iront-ils se plaindre au commissariat ?