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Vague d’agressions de plus en plus violentes dans les transports en commun

Après Tremblay-en-France : Orléans, Nice, Sevran... Les violences se sont multipliées ces derniers jours sur les réseaux de transports en commun, entraînant la plupart du temps l’exercice du droit de retrait de la part de traminots de plus en plus pris pour cible par les casseurs…
Article rédigé par franceinfo
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A Orléans (Loiret), un chauffeur de bus a été insulté et roué de coups vendredi soir par une bande de jeunes dans le quartier sensible de La Source. L’homme a été grièvement blessé à l’œil. "Il n’y a pas qu’en région parisienne qu’il y a des problèmes. Nous voulons nous faire entendre", lancent ses collègues, qui ont paralysé les transports orléanais samedi toute la journée.

"C’est un peu la chronique de la violence ordinaire, malheureusement", résume le maire de Sevran (Seine-Saint-Denis) Stéphane Gattignon (Europe Ecologie). Dans sa commune, deux bus ont été caillassés vendredi soir dans la cité des Beaudottes.
_ "Les caillassages ne sont pas un phénomène nouveau mais on a un peu le sentiment qu'il y a actuellement un phénomène de mode qui fait tâche d'huile. Pour certains, c'est un processus de défi vis-à-vis de la société", explique Stéphane Gattignon.

Sabre japonais

A Nice (Alpes-Maritimes), le maire UMP Christian Estrosi, également ministre de l’Industrie, appelle les autorités à "mettre définitivement hors d’état de nuire" une bande qui terrorise les conducteurs de tramways depuis quelques temps. L’un d’eux a même été poursuivi et menacé avec un sabre japonais.

Trois de ces jeunes avaient été interpellés dimanche dernier, puis remis en liberté. Ils sont revenus à la charge samedi soir, cette fois au dépôt des trams. Ils étaient à la recherche du conducteur, et ont de nouveau proféré des menaces avec leur sabre.

Le maire de Nice a promis des escortes policières entre 22h et 2h du matin. La mesure entre en vigueur ce dimanche.

Gilles Halais, avec agences

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