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Une négociation sur le stress au travail chez France Télécom

La direction de France Télécom s'est engagée à {"l'ouverture rapide d'une négociation"} sur le stress au travail au sein du groupe, après plusieurs cas de suicides de salariés.
Article rédigé par franceinfo
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Dans une lettre commune au Pdg Didier Lombard début août, les six syndicats de France Télécom avaient demandé de "prendre en considération" le problème de la souffrance au travail et des suicides de salariés, et d'entamer des négociations sur le stress dès la rentrée.

Après une rencontre entre la délégation syndicale et le DRH du groupe, la direction, "pleinement consciente de la nécessité de renforcer la prévention des risques psycho-sociaux", a donc promis l'ouverture prochaine de telles négociations sur "la déclinaison dans le groupe des dispositions de l'accord interprofessionnel sur le stress", conclu par le patronat et les syndicats en juillet 2008.

La direction s'est également engagée sur le "renforcement des équipes de médecine au travail et l'amélioration du réseau des assistantes sociales", le "renforcement des équipes de ressources humaines de proximité", et "la réaffirmation de la possibilité de négociations locales sur les mesures d'accompagnement liées à des projets d'évolution d'organisation".

Trois salariés du groupe se sont suicidés dans l'été, portant à 20 le nombre de suicides depuis février 2008, selon l'Observatoire du stress et de la mobilité forcée" créé par les syndicats Sud-PTT et CFE-CGC. L'un d'entre eux, à Marseille, avait notamment dénoncé dans une lettre sa "surcharge de travail" et un "management par la terreur."

Dans un communiqué, Sud-PTT déplore que "dans les faits, la direction se refuse à remettre en cause son organisation du travail, son modèle de management" et à "reconnaître un lien concret entre les restructurations en cours et la souffrance au travail". De son côté, FO regrette qu'il "ait fallu attendre de tels drames et leur médiatisation pour enfin obtenir des mesures de la part de la direction".

Les salariés sont d'ores invités à participer à "une journée d'initiatives et d'actions" le 10 septembre, date d'une prochaine réunion du Comité national santé, hygiène, sécurité et conditions de travail (CNHSCT).

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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