Un salarié menacé de licenciement après des propos tenus sur facebook
" Temps de merde, boite de merde, chef de merde ". Voilà en substance les propos tenus sur Facebook par un salarié du centre d'appel Webhelp, dans l'agglomération de Caen.
La direction tombe sur ces propos peu élogieux, fait constater les faits par un huissier et convoque l’élu CGT à l’origine du texte. A la clé, l'ouverture d'une procédure de licenciement et peut-être 5.000 euros de dommages et intérêts réclamés par l’entreprise. Le verdict de la justice est attendu en mars prochain.
Mais pour le syndicat CGT, il s'agit d'un coup monté contre leur élu qui, selon Christophe Guesnon, secrétaire CGT du CE de Webhelp, fait déjà l’objet d’une répression de la part de la hiérarchie. Christophe Guesnon sera d’ailleurs présent pour assister son collègue lors de son entretien prévu aujourd’hui avec la direction. Invitée à réagir, cette dernière n'a pas souhaité s'exprimer à notre micro.
Ce n'est pas la première fois que le réseau social provoque ce genre d'affaires, avec toujours la même question centrale. Peut-on tout écrire sur internet ? Non, selon la justice. Critiquer sa hiérarchie sur Facebook peut en effet conduire à un licenciement. Le 11 novembre dernier, le conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt a ainsi jugé fondé le licenciement de deux salariées d'une entreprise d'ingénierie pour dénigrement de leur hiérarchie sur le réseau social.
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