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Un répit pour les squatteurs de La Courneuve

La communauté d'agglomération Plaine Commune, qui demandait l'expulsion de dizaines de personnes installées dans des tentes sur une place de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a été déboutée par le tribunal de Bobigny. Il s'est déclaré incompétent. Depuis près de six mois, une centaines de familles "vivent" sous des tentes installées sur une place au cœur de la Cité des 4.000, faute de logement. Cette décision judiciaire leur permet de rester sur place, mais dans des conditions précaires. Ils n’ont pas de logements pour autant.
Article rédigé par franceinfo
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Une centaine de familles dorment, serrées les unes contre les autres, sous des tentes rondes minuscules, qu'elles ont posées juste au pied de leur ancienne barre d'immeubles, la célèbre barre Balzac, démolie en juillet 2010.
Peu après la destruction, un hébergement leur avait été offert par l'Etat, dans des hôtels sociaux. Mais en avril 2011, ces expulsés de la barre Balzac ont été à nouveau chassés. De leur chambre d'hôtel d'urgence cette fois. Ils sont donc revenus s'installer à quelques mètres des ruines de leur ancien logement, au milieu de la cité des 4000 de La Courneuve, sur la place de la Fraternité.
Avec cette décision judiciaire, elles vont pouvoir rester sur cette place, mais dans des conditions de dénuement extrêmes.

L'association Droit au Logement (DAL) réclame ce soir une table ronde avec le préfet, le conseil général et Plaine Commune, pour reloger toutes ces familles.

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