Un enfant traité pour un cancer succombe à une surdose de médicaments
L'enfant, traité au service d'oncologie pédiatrique pour une forme
très agressive de cancer, est décédé le 3 février.
_ L'administration de médicaments puissants, tel la Navlebine,
à un dosage dix fois supérieur au traitement normal serait
directement à l'origine de son décès.
La direction de l'Assistance publique des hôpitaux de
Marseille (AP-HM) indique avoir immédiatement saisi l'Agence
régionale de l'hospitalisation (ARH), qui a diligenté une
enquête administrative. Et le directeur de la Timone affirme dans La Provence que "tout (notre) fonctionnement a été remis en cause pour qu'un
tel drame ne se reproduise plus".
De source proche de
l'enquête, on évoque "des fautes cumulées'' : "une erreur possible
de virgule'' dans la rédaction ou la lecture de l'ordonnance, la
délivrance d'une quantité excessive de produit par la pharmacie de
l'hôpital, ainsi que le surdosage de Navlebine.
Le journal révèle également qu'une somme de 10.000 euros a
été débloquée par l'assurance de l'AP-HM pour permettre le
rapatriement en Arménie du corps.
L'enfant était en effet arrivé directement d'Arménie,
fin décembre, avec son père.
_ Ce dernier avait vainement tenté de faire soigner son enfant
dans plusieurs pays d'Europe de l'Est avant de s'orienter vers
l'Hôpital de la Timone.
La famille de la victime n'a, à ce jour, pas intenté de
recours.
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