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Un an après la tempête Xynthia, une cérémonie pour les victimes

Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, la tempête avait fait 47 morts en Charente-Maritime et en Vendée. En hommage aux victimes, la Faute-sur-Mer a organisé aujourd'hui une commémoration. Des gerbes de fleurs ont été déposées sur le pont qui relie la station balnéaire à l'Aiguillon-sur-Mer, autre commune sinistrée l'année dernière.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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En souvenir des 29 personnes décédées à la Faute-sur-Mer, des pompiers ont jeté 29 roses blanches dans la rivière qui passe sous ce pont, sous le regard de plusieurs centaines d'habitants des communes venus en solidarité pour les victimes.

"Certains ont vu leur maison, leur lieu de vie, se transformer en lieu de
dévastation et d'horreur. Il y a un avant et un après Xynthia : beaucoup d'élus se rendent compte des risques en matière d'urbanisme et des questions de sécurité", a déclaré la ministre des Transports et de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a fait le déplacement pour la commémoration.

En revanche, l'Association des victimes des inondations du Sud-Vendée (Avif) qui regroupe les sinistrés de la Faute-sur-Mer, a décidé de boycotter la cérémonie. Les membres de l'association protestent contre l'attitude du maire René Marratier, "qui n'a jamais eu le moindre mot de compassion à l'égard des 29 victimes", selon leur communiqué. Les familles endeuillées ont prévu une autre cérémonie, le 6 mars.

Une enquête est toujours en cours pour établir les responsabilités humaines dans la catastrophe. Une perquisition a été menée à la mairie de la-Faute-sur-Mer pour saisir des documents d'urbanisme et notamment des permis de construire.

La Faute-sur-Mer, un an après

Aujourd'hui, La Faute-sur-Mer est une commune aux deux visages : d'un côté des maisons vides, des volets fermés à l'extrême pointe d'Arçay et de l'autre, dans le centre, les commerçants, l'activité, et les habitants.

Après la nouvelle délimitation des zones noires, plusieurs familles ont failli être expulsées. Elles ont entrepris des travaux dans leurs maisons et tentent de tourner la page.

Le quartier de la pointe d’Arcay est une ville-fantôme. Vidé de ses habitants. Attendant une démolition qui devrait débuter le mois prochain. Certains propriétaires ne veulent pas s’avouer vaincus. Ils refusent toujours de vendre leur bien. C’est surtout le cas en face de La Faute, à la Pointe de l’Aiguillon-sur-Mer.