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Toujours le mystère autour de la mort de Chantal Sébire

Vingt-quatre heures après la mort de Chantal Sébire chez elle à Plombières-lès-Dijon, les causes de sa mort restent inconnues. L'autopsie, qui a finalement été pratiquée, n'a pas permis de déterminer les causes précises du décès.
Article rédigé par franceinfo
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Chantal Sébire s'est-elle suicidée ? Plusieurs fois, elle a affirmé qu'elle y était opposée. A-t-elle subi une euthanasie active ? Après la décision négative de la justice lundi, elle avait affirmé qu'elle y renonçait. Reste l'hypothèse d'un décès naturel : Chantal Sébire “souffrait d'une maladie potentiellement mortelle”, une esthesioneuroblastome, maladie orpheline et incurable, qui se développe dans la cavité nasale et déforme cruellement le visage, a rappelé son médecin traitant Emmanuel Debost.

Mais le procureur de la République de Dijon, Jean-Pierre Alacchi, reste dans l'incertitude : “l'apparence externe du corps ne présentait pas de particularités”, et qu'il “continuait de recueillir” des déclarations “auprès des proches” dans le cadre de l'enquête préliminaire.

La rumeur s'est finalement confirmée, en fin de matinée, de la bouche même du procureur de la République : il y a bien eu une autopsie hier.
_ Sauf que celle-ci n'a pas franchement permis d'avancées : Il n'y a “pas de cause spécifique pouvant expliquer le décès” de Chantal Sébire, déclare-t-il. Bref, le mystère reste entier.

L'avocat de Chantal Sébire, Me Gilles Antonowicz, ne disposait pas d'informations hier. Mais il s'est déclaré scandalisé à l'idée de cette autopsie : “ça ne mène à rien et ça porte atteinte au respect du corps”, a-t-il estimé.

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