Trois mois après sa démission, Thierry Lepaon, l'ex-numéro 1 de la CGT a été blanchi dans l'affaire des travaux réalisés dans son appartement de fonction. Une enquête interne a établi qu'il n'avait pas connaissance des devis. La facture s'était élevée à plus de 100 000 euros aux frais de la confédération syndicale.La rénovation de son appartement lui avait coûté sa place. Aujourd'hui, la CGT reporte la faute sur l'entreprise maître d'œuvre. L'artisan aurait surfacturé ses prestations. Pour Philippe Martinez, nouveau numéro 1 de la centrale syndicale, l'enquête doit continuer, car "des questions restent sans réponse"."Je retrouve mon honneur"Thierry Lepaon, toujours salarié de la CGT, a confié son soulagement dans les colonnes de L'Opinion : "La vérité éclate enfin. Je retrouve mon honneur, ma dignité. J'ai vécu l'enfer. J'ai 55 ans et je ne savais pas ce que c'était que toucher le fond. J'ai le sentiment d'avoir été trahi."