Stress au travail : Picard, Labeyrie et GSK (entre autres) mal notés
Les entreprises se répartissent, à part égale, en trois catégories : "feu vert" pour celles qui ont déclaré avoir signé un accord sur le stress, "feu orange" pour celles qui en sont encore à négocier et "feu rouge" pour celles qui n'ont rien entrepris ou n'ont pas répondu au questionnaire du ministère. Toutes sont rangées dans cette carte consultable sur le site gouvernemental.
Parmi les "rouges", donc GSK, Picard ou Labeyrie. SFR aussi en faisait partie, mais la société a fourni in extremis des éléments sur ses démarches engagées et se retrouve dans la catégorie orange.
Chez ces "oranges" précisément, on trouverait France Télécom, Décathlon, Sony France, Mars Chocolat, Maaf ou MMA.
Enfin, parmi les "verts", figureraient PSA, Thales, GDF Suez, Rhodia, Yoplait, Sodexo ou la Fnac.
_ Seulement, ce classement, sur la foi des déclarations des directions, laisse parfois sceptiques les salariés.
Les entreprises classées dans le rouge, néanmoins, ne risquent aucune sanction, ni rappel à l'ordre. Le ministère du Travail mise juste sur la mauvaise publicité apportée par ce classement consultable sur internet.
Après une série de suicides à France Télécom, le ministre du Travail, Xavier
Darcos, avait lancé début octobre un plan national d'urgence pour la prévention du stress professionnel, incitant les quelque 1.500 entreprises françaises de plus de 1.000 salariés à entamer avant le 1er février des négociations ou des démarches sur le stress au travail.
Hier, le Premier ministre François Fillon a reçu un rapport intitulé "Bien-être et efficacité au travail", qui préconise notamment de confier la question du stress dans l’emploi aux managers et non pas aux docteurs...
Cécile Quéguiner avec agences
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