: Vidéo 80 km/h : une "logique parisianiste et centralisatrice", dénonce Jean-Christophe Lagarde
Le président de l'UDI a regretté sur franceinfo mercredi qu'"une mesure générale" prenne le pas sur des lieux accidentogènes.
Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, n'apprécie pas le passage de 90 à 80 km/h à partir du 1er juillet sur une partie des routes secondaires. Le député de Seine-Saint-Denis a dénoncé la "logique parisianiste et centralisatrice" de la mesure. Elle lui paraît "absurde".
Une méthode critiquée
"ll y a 400 000 km de routes secondaires, une cartographie très précise de chaque route, chaque virage, chaque village dans lequel on peut commettre un accident (...). Au lieu de se dire, c'est là où il y a des accidents qu'on doit effectivement regarder les choses, on prend une mesure générale et on va enquiquiner des gens", a développé le patron de l'UDI.
Le député centriste a critiqué la méthode du gouvernement : "Je demande qu'on change de méthode, qu'on cesse la parisianisme, qu'on mette autour de la table les préfets, les sous-préfets, les élus locaux, les associations de victimes de la route et les associations d'automobilistes et qu'on dise à cet endroit 'C'est dangereux, on fait quoi ?'"
Selon Jean-Christophe Lagarde, il existe d'autres moyens que la limitation de vitesse pour agir sur le nombre d'accidents. Il est aussi possible de "faire des travaux, mettre un radar". "Je pense qu'on serait plus efficace et ce n'est pas une vie par jour qu'on économiserait, mais bien plus", a-t-il indiqué.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.