Vers une utilisation plus massive de l'éthylotest antidémarrage ?
L'usage de cet éthylotest cible les chauffards qui ont été condamnés à plusieurs reprises pour avoir conduit sous l'emprise de l'alcool.
Ce 2 octobre, le gouvernement a présenté une série de mesures pour lutter contre la mortalité sur les routes. Le gouvernement souhaite aussi développer l'éthylotest antidémarrage. L'usage de cet éthylotest cible les chauffards qui ont été condamnés à plusieurs reprises pour avoir conduit sous l'emprise de l'alcool. Cette disposition existe depuis mars 2011 mais elle est rarement appliquée.
Peu d'application
Sebastien Laizin, jardinier a déjà été condamné à plusieurs reprises pour conduite sous l'emprise de l'alcool. La justice vient de lui imposer un éthylotest antidémarrage. Les 1 900 euros d'installation sont entièrement à sa charge. Le prix à payer pour conserver son permis de conduire et continuer à travailler. "Cela reste cher bien sûr, mais c'est une très bonne solution. Je préfère ça que me retrouver sans permis et de ne plus pouvoir continuer à travailler", explique le jardinier. À ce jour, 28 condamnations qui imposent cet éthylotest ont été prononcées. Un chiffre dérisoire face aux 167 067 délits commis sous l'emprise de l'alcool en 2014.
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