Sécurité routière : Norbert Pirault, porte-parole de l’association "Victimes et Citoyens" assure que "le radar sauve des vies"
Le premier radar automatique a été mis en service le 27 octobre 2003. "Ça fait polémique depuis pas mal d’années, mais on peut dire une chose : le radar sauve des vies. (…) On est passés de quasiment 8 000 morts avant 2003, à entre 4 000 - 5 000 morts aujourd’hui. (…) Nous chez ‘Victimes et Citoyens’, on essaye de s’occuper de ce qu’il se passe autour des radars, et les radars sont plutôt bénéfiques", assure Norbert Pirault, porte-parole de l’association "Victimes et Citoyens".
700 millions d’euros collectés
Cependant, pour Pierre Chasseray, délégué général et porte-parole de l’association "40 millions d’automobilistes, "non, le radar n’a pas sauvé quelqu’un". "Un radar n’est pas là pour sauver des vies, il est là pour faire prendre conscience de la nécessité impérieuse des limitations de vitesse. Gardons-lui cette vertu. N’allons pas créer comme ça des discours hygiénistes pour se donner l’air malin", martèle le porte-parole qui prône "une marge de tolérance".
Interrogé sur l’utilisation de l’argent récolté, Pierre Lagache, vice-président de la ligue contre les violences routières, répond : "Je trouve qu’il y a une forme de puérilité à considérer le radar comme une pompe à fric. (…) Grosso modo, les radars, ce sont 700 millions à un milliard d’euros perçus par an. La moitié sert à entretenir le système."
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