Le gouvernement attendait 1 milliard d'euros. Mais les radars n'ont pas tenu leur promesse en 2019 et la cagnotte ne devrait pas dépasser 600 millions d'euros. Un quart des appareils détruits ou dégradés n'ont pas plus flasher. Selon la Sécurité routière, ces destructions ont réveillé des comportements à risque. "Les radars qui ont continué à fonctionner ont flashé beaucoup plus, ce qui veut dire que quand on détruit des radars, les vitesses accélèrent", révèle Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière.La France, mauvaise élève en matière de sécurité routièrePour réparer les dégâts, l'État va investir 60 millions d'euros et installer de nouveaux appareils qui détectent la vitesse et les passages au feu rouge. 1 200 vont être installés sur les routes dès l'an prochain. Le gouvernement espère ainsi plus de 700 millions d'euros de recettes. "Est-ce que ça fait de nous des bons élèves de la sécurité routière ? Non. On est quinzième européen, loin derrière les autres qui sont moins répressifs que nous", estime Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes. Un système de voitures-radars privées va également être déployé dans trois nouvelles régions.