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Info franceinfo Sécurité routière : le gouvernement reporte sine die la mise en place des nouveaux radars urbains

300 radars urbains devaient être déployés en France. La Ligue contre la violence routière dénonce ce report dicté selon elle par le contexte social tendu de la réforme des retraites.
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La mise en service de 300 nouveaux radars urbains prévue d'ici fin mars a été reportée sine die (photo d'illustration). (XAVIER DE FENOYL / MAXPPP)

La mise en service des nouveaux radars urbains - prévue d'ici fin mars dans plusieurs villes françaises - a été reportée sine die, selon les informations de franceinfo jeudi 9 février. 

Début janvier, la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Florence Guillaume, avait annoncé dans une interview au Parisien, la mise en service de ces radars capables de détecter les excès de vitesse, les franchissements de feux rouge ou encore les téléphones au volant, d'ici la fin du premier trimestre 2023, dans les villes qui expérimentaient déjà le dispositif depuis juillet 2021. Parmi ces villes il y a Toulouse, Marseille ou bien Montpellier.

"Des vies gâchées inutilement", selon la Ligue contre la violence routière

Désormais, le ministère de l'Intérieur déclare qu'"aucune date n'est arrêtée". Le gouvernement assure avoir décidé de "prolonger la phase de test pour être certain du bon fonctionnement des appareils". En tout, d'ici la fin de l'année, 300 radars urbains devaient être déployés dans toute la France.

Selon la Ligue contre la violence routière, cette décision s'explique par le contexte social tendu actuellement en France. En cause, la réforme des retraites qui "paralyse" la décision politique, entraînant des "vies gâchées inutilement". Selon les derniers chiffres de la sécurité routière, 3 260 personnes sont décédées dans des accidents de la route l’an dernier.

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