Sécurité : en immersion avec des gendarmes de l'Hérault
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Depuis la fin du confinement, on assiste à une explosion du nombre de faits de violence, au sein des familles, entre voisins. La gendarmerie reçoit entre 300 et 400 appels par jour, rien que dans la région de Montpellier (Hérault).
La nuit est tombée à Lunel, près de Montpellier (Hérault) qui compte 27 000 habitants, protégés par l'une des plus grosses brigades de gendarmerie. Le peloton de surveillance et d'intervention commence sa patrouille. Plus encore que d'habitude, les gendarmes sont sur le qui-vive. Le confinement a généré des tensions, avec une augmentation de 20% des atteintes aux personnes depuis le début de l'année. "Avec la fin des restrictions, les gens boivent beaucoup plus", explique un gendarme.
Refus d'obtempérer
Démonstration quelques minutes plus tard, lorsque des jeunes hommes en voiture sont contrôlés positifs à l'alcootest par la patrouille. Pour les forces de l'ordre, ces contrôles routiers n'ont rien d'anodin. Les gendarmes sont de plus en plus confrontés à des refus d'obtempérer. On en compte un toutes les 25 minutes en France. La peur de perdre son permis, de plus en plus nécessaire pour travailler, se fait sentir.
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