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Contrôle technique des deux-roues : une mesure "efficace qui va contenir les nuisances", selon l'association Ras le scoot

Ce contrôle oligatoire va permettre de mettre hors circuit les engins défaillants, de mesurer la pollution créée par deux-roues et surtout, de mettre fin à la pollution sonore, se réjouit l'une des associations qui avaient saisi le Conseil d'État.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La Fédération des motards en colère annonce qu'elle va contester en justice la décision du Conseil d'État de contraindre les deux-roues au contrôle technique (illustration). (ISABELLE GAUDIN / RADIO FRANCE)

"Ce contrôle technique est une mesure efficace, qui permettra de contenir les nuisances des deux-roues motorisés", se réjouit mercredi 18 mai sur franceinfo Franck-Olivier Torro, porte-parole de l'association Ras le scoot, favorable à l'instauration d'un contrôle technique pour les deux-roues motorisés. Ras le scoot fait partie des associations ayant saisi le Conseil d'État, qui a tranché mardi contre l'avis du gouvernement en rendant obligatoire ce contrôle technique dès le 1er octobre 2022.

Selon Franck-Olivier Torro, le contrôle technique a "plusieurs avantages" : "évacuer de la circulation les deux-roues qui ne devraient plus rouler, comme les épaves", "mesurer la pollution de l'air générée par les deux-roues motorisés", ainsi que leur "pollution sonore". Ce dernier point constitue, selon lui, "un avantage certain pour les non usagers de deux-roues motorisés qui subissent en permanence le bruit qu'ils font".

Trop de motards ne "mettent pas les mains dans le cambouis"

Franck-Olivier Torro se déclare par ailleurs "convaincu qu'il y a des motards qui font très attention à leur moto", mais ils ne sont pas majoritaires, selon lui. Il estime qu'une "grande partie" des motards "qui circulent dans les villes" , "ne mettent pas les mains dans le cambouis". "Tout le monde ne bricole pas sa moto", et en particulier les usagers des scooters, qui "n'y connaissent rien".

La Fédération des motards en colère, elle, a annoncé vouloir contester en justice la décision du Conseil d'État.

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