Sécurité routière : les fabricants d'avertisseurs de radars ripostent
" Déjà 4 Millions 700 000 à dire NON ! "
_ La réponse des trois fabricants français d'avertisseurs de radars est claire : pas question que le gouvernement s'attaque à leurs utilisateurs en légiférant sur ces outils technologiques, qui permettent de signaler la présence de radars sur la route.
Coyote, Inforad et Wikango, qui se partagent le marché français, sont désormais regroupés au sein d'une association, l'AFFTAC (Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d'Aide à la Conduite). Ils ont d'ores et déjà appelé leurs utilisateurs à manifester, mercredi prochain, à travers la France.
"Il s’agit de dénoncer une décision injuste, injustifiée et aveugle. Les utilisateurs d’avertisseurs de radars ne sont pas des délinquants", expliquent-ils dans un communiqué. Principal argument avancé par les trois constructeurs : celui de la sécurité routière.
_ "Nous soutenons aujourd’hui une communauté de conducteurs qui défend une route plus sûre et le droit de partager des informations pour plus de sécurité."
2000 emplois en jeu ?
L'autre argument des fabricants d'avertisseurs de radars est économique. D'après eux ce sont 2.000 emplois qui disparaîtraient du sol français si le gouvernement venait à interdire, purement et simplement, l'utilisation de ce type d'appareil.
En tout cas, une guerre de lobbying est bel et bien engagée. L'union sacrée de l'avertisseur de radars a promis de refaire parler d'elle, dès lundi, par voie de presse.
Juliette Micheneau
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