Sécurité renforcée pour les centrales nucléaires
Des grillages électrifiés, plus de renseignements. Classer une centrale nucléaire comme un site de l'armée : voilà ce qu'a prévu le gouvernement dans sa loi de programmation militaire voté en décembre dernier et dont on attend les décrets d'application.
Même s'il y a de la marge entre l'entrée du parking visiteur et les enceintes de confinement des bâtiments réacteurs, les militants de Greenpeace ont réussi à entrer en zone protégée en grimpant sur le toit d'un des réacteurs et celui de la piscine où sont entreposés les combustibles usés.
Six gendarmes dépassés
Edf a pourtant des pelotons de gendarmerie dédiés à la sécurité de ces centrales mais mardi matin les six gendarmes présents ont été débordés par la soixantaine de militants sortis du camion qu'ils ont utilisé pour leur action. Déjà en 2011, après une série d'intrusions, le ministère de l'intérieur et l'opérateur avaient promis de renforcer leur dispositif : plus de rondes avec des chiens, moins de végétation ou d'arbres sur les sites pour éviter que les militants ne s'y cachent ou s'en servent pour passer les barrières.
Mais surtout EDF attend que les peines encourues par les militants après ce type d'actions soient plus lourdes, au lieu des quelques mois avec sursis dont ils ont écopé jusqu'à présent puisque une centrale nucléaire était considérée comme une simple propriété privée.
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