Seconde Guerre mondiale : le poids de l’histoire à Volgograd
Des tombes à perte de vue. Nous sommes dans la partie soviétique du cimetière de Rossoshka, près de Volgograd, anciennement Stalingrad. Sur cette terre, a eu lieu la bataille la plus meurtrière de la Seconde Guerre mondiale : 1 130 000 soldats de l’Armée rouge ont perdu la vie. Dans ce même cimetière, la partie allemande. Ce mémorial rappelle les 760 000 morts dans l’armée allemande.
Une mémoire toujours vive chez les Russes
80 ans après Stalingrad, les Russes n’ont pas oublié les pertes subies et le tournant de cette bataille dans la chute du nazisme. “C’est effrayant d’en parler, on ne peut que s’en souvenir, vous n’avez pas le droit, aujourd’hui, de ne pas y penser”, avoue Ekaterina Sedova, étudiante. “Pour moi, le 2 février est un jour de silence, de tranquillité, de mémoire, sans aucun divertissement”, abonde Maria Anchakova, habitante de Volgograd. Un petit musée, accolé au cimetière, présente des objets et des armes ayant appartenu à des soldats soviétiques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.