Sarkozy veut renouer le dialogue avec l'Outre-mer
"Mon devoir est de faire respecter les lois de la République" a affirmé en guise de préambule le chef de l’Etat, rappelant la mort mardi d’un syndicaliste près d’un barrage dans le centre de Pointe-à-Pitre. "La démocratie n’a pas besoin de violence mais de respect " , a insisté Nicolas Sarkozy.
"Je connais les frustrations, les blessures. Je sais que la crise actuelle est révélatrice d’un problème ancien. Je sais le sentiment d’injustice face à des discriminations intolérables", a tenu à préciser le président.
"Comment justifier les monopoles les surprofits, les rentes de situation et - pourquoi ne pas le dire - des formes d'exploitation qui ne devraient plus avoir cours au XXIe siècle?'' On ne s’est pas attaqué aux racines du mal. Il faut des mesures pour éviter fragiliser population déjà précaires".
Nicolas Sarkozy a donc résumé les principales propositions présentées cet après-midi aux élus de l’Outre-mer : amélioration du pouvoir d’achat de 200 euros, engagement de la grande distribution à revoir ses prix, économie de 50 euros par mois sur les loyers pour 50 000 familles, réforme du système des prix des carburants.
Le président veut également "engager un changement structurel dans les DOM pour trouver des voies développement propres et ne plus dépendre exclusivement des importations".
Enfin, selon Nicolas Sarkozy, "la moralisation du capitalisme concerne aussi les DOM et il faut y rendre plus juste le partage des richesses". Il invite les citoyens à "un débat sans tabou" sur tous ces sujets.
Caroline Caldier avec agences
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