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Sarkozy en Corse, sous le signe de l'écologie

C'est la seconde visite sur l'île depuis son élection. Consacrée cette fois à l'environnement. Avant un conseil des ministres décentralisé, demain à Ajaccio.
Article rédigé par franceinfo
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_ Au mois d'août dernier, il était venu prôner une “véritable révolution culturelle” pour en finir avec la violence qui “défigure physiquement et moralement” l'île. Il avait appelé ses habitants à un sursaut civique face aux “mafieux” et autres “cagoulés”.

Le sujet du jour est plus consensuel ; dans le prolongement en tout cas du Grenelle de l'environnement. Nicolas Sarkozy veut faire de l'île une région-pilote en matière d'environnement. C'était le sens de son intervention, lors du Grenelle : la Corse “doit être indépendante d'un point de vue énergétique”. Et dans un entretien à Corse-matin, publiée hier, il précise son propos : “j'ai effectivement proposé que les énergies renouvelables et la politique de protection et de valorisation de la biodiversité soient prioritairement développées en Corse. Il y a aussi le pôle de compétitivité Cap énergies et le projet de Parc naturel marin de Bonifacio.”

_ Au programme aujourd'hui, une visite de l'étang de Biguglia, près de Bastia, la deuxième réserve naturelle de France ; et une table ronde à Bastia, consacrée au développement durable.

La politique arrivera un peu plus tard. En fin d'après-midi, le président doit prononcer un discours devant l'Assemblée de Corse à Ajaccio. Que se dira-t-il ? Mystère. Des projets de développement économique concrets, espèrent certains.

Le point culminant de cette visite sera atteint demain, lors d'un conseil des ministres décentralisé. Comme à Strasbourg en septembre, tous les ministres seront présents à Ajaccio. D'où le déploiement des forces de sécurité, particulièrement visibles : 1.500 policiers et gendarmes supplémentaires sont à pied d'œuvre.

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