"On a appelé à la levée des barrages pour cette nuit ", explique Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports, ajoutant au passage qu'une assemblée générale se tiendrait "demain matin pour décider des suites " à donner au mouvement social. Les discussions, selon lui, vont reprendre vers 23h. Après avoir mis la pression depuis dimanche, les syndicats de routiers avaient quitté la table des discussions mardi à la mi-journée. Les syndicats avaient abandonné, faute, selon eux, de propositions patronales. Elles avaient repris vers 15h, après l'annonce de "nouvelles propositions" du patronat. Negos #routiers : pdt de la commission paritaire demande au patronat de revenir avec de nvelles propositions à 15h, selon les syndicats. — Julie Bloch-Lainé (@jublochlaine) January 20, 2015 Peu avant 18h, la CFDT a claqué la porte des négociations estimant que le patronat restait "sourd". Négociations #routiers : le patronat est aveugle, sourd et cherche le rapport de force, dit la Cfdt. — Julie Bloch-Lainé (@jublochlaine) January 20, 2015 Les syndicats, qui dénoncent une "smicardisation rampante" de la profession, réclamaient une "revalorisation salariale de 5 % pour tous les salariés". Le patronat, lui, a considéré ne pas pouvoir s'engager au-delà de "1 à 2 % de hausse", mettant en avant les difficultés économiques des transporteurs, le contexte de faible croissance et la concurrence des transporteurs venus d'Europe de l'Est. La précédente négociation annuelle obligatoire (NAO), il y a un mois et demi, avait déjà échoué. Pour peser sur les discussions, l'intersyndicale CGT, FO,CFTC et CFE-CGC avait multiplié les blocages des poids-lourds sur les routes depuis dimanche soir.