Roms : Amnesty en colère contre le gouvernement français
"Dans cette politique soi-disant de fermeté et d'humanité, il reste la fermeté, mais on ne voit pas beaucoup l'humanité ". Geneviève Garrigos, Présidente d'Amnesty International France, est en colère. Contre le gouvernement français en général, et contre Manuel Valls en particulier.
Amnesty veut de nouvelles mesures
L'ONG demande au gouvernement français de mettre en place
des "garanties effectives " contre la pratique des expulsions
forcées, en enjoignant notamment les préfets d'appliquer la
circulaire.
Elle estime que de nouvelles mesures doivent être prises, comme l'interdiction des évacuations durant la
trêve hivernale ou une consultation systématique et une
proposition de relogement avant toute évacuation.
Menaces de Bruxelles
Amnesty International rappelle également que ces expulsions forcées de roms sont une violation du droit international en droits de l'homme.
La Commission européenne a d'ailleurs menacé mercredi la France de sanctions, rappelant que les roms, en tant que citoyens européens, ont le droit de circuler librement dans les tous Etats-membres de l'UE.
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