RESF contre le démembrement des familles sans papiers
RESF rappelle les paroles de l’ancien ministre Eric Besson : "Le maintien de l’unité familiale est une règle immuable, générale, plus encore un droit, qui s’applique à toutes les familles, qu’elles soient ou non en situation régulière". Depuis sa création, le Réseau liste les cas de ces familles que l'expulsion du père plonge dans le désarroi. La liste s'allonge un peu plus chaque mois.
Parmi les cas les plus récents, l'association dénonce la situation d'un demandeur d'asile géorgien, père de deux enfants scolarisés à Strasbourg, qui a été placé en centre de rétention dans l'attente d'être expulsé vers la Géorgie. L'association réclame la suspension de l'arrêté de reconduite à la frontière de Tamaz Shakirov, un Kurde yézide de 43 ans qui se trouve au centre de rétention de Geispolsheim, près de Strasbourg. Selon RESF, M. Shakirov, sa femme et ses deux fils de 13 et 19 ans se sont réfugiés en France en septembre 2008 pour fuir les intimidations et le racket dont la famille était victime en Géorgie en raison de son origine ethnique.
Strasbourg.
RESF demande également la régularisation d'une Marocaine, mère de trois enfants, pour obtenir le retour de son mari expulsé en novembre 2007. Le cas de Mohammed Haddaoui, qui avait été arrêté le 7 novembre 2007 et expulsé après 16 jours en centre de rétention, avait suscité un élan de solidarité à Asnières. A l'époque, le député-maire UMP de la ville, Manuel Aeschlimann, et son principal opposant socialiste, Sébastien Pietrasanta, avaient lancé un appel commun pour son retour. L'aîné du couple, âgé de 13 ans, est scolarisé dans un collège de la ville.
Caroline Caldier avec agences
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