Toussaint : rendre la mort plus écologique
Pour réduire l'impact environnemental des enterrements, de nouvelles inhumations sont à l'étude.
Se faire enterrer pollue énormément. D'après une étude réalisée par la mairie de Paris, une inhumation rejette autant de gaz à effet de serre qu'une voiture qui parcourt 4 023 km. "Pour la crémation, c'est un peu moins, cela représente un trajet de 1 024 km", précise le journaliste Julien Duponchel sur le plateau du 13 Heures. Depuis quelques années, il existe des cercueils en carton, plus écologiques, mais aussi moins chers : 300 euros en moyenne.
Aquamation et humusation
Par ailleurs, des cimetières écologiques ont vu le jour, comme à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Les pierres en marbre sont bannies, remplacées par de petites stèles en bois et le corps du défunt ne doit pas avoir subi de traitements chimiques. En Australie, au Canada, ou dans certains États américains, d'autres techniques sont d'ores et déjà testées. "L'aquamation, la dissolution dans l'eau salée, l'humusation, la transformation du corps en compost, des procédés encore interdits en France", conclut Julien Duponchel.
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