Terrorisme : surveillance renforcée aux abords des lieux de culte
Dimanche 1er novembre, la Toussaint est célébrée dans une ambiance particulière. Quelques jours après l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes), les messes ont été maintenues, mais se tiennent sous haute sécurité.
Les catholiques de France passent une fête de la Toussaint sous haute surveillance dimanche 1er novembre. Depuis l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes), survenu jeudi 29 octobre, les patrouilles sont renforcées pour sécuriser les offices, ainsi que les abords des églises. "C'est rassurant", estime une fidèle de Poitiers (Vienne). Il s'agit d'une conséquence directe de l'activation du plus haut niveau du plan Vigipirate, "urgence attentat".
La priorité : protéger les lieux de culte
14 000 forces de l'ordre sont ainsi déployées en France : 7 000 militaires de l'opération Sentinelle et 7 000 CRS et policiers. Pour le gouvernement, protéger les lieux de culte était la priorité au lendemain de l'attaque terroriste qui a eu lieu dans la basilique de Nice. "L'État a donné des consignes extrêmement fortes à l'ensemble des forces de sécurité pour surveiller, pour protéger, les lieux les plus importants : les hôpitaux, les lieux de culte, les écoles, indique Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur. Nous sommes en guerre contre le terrorisme".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.