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Vidéo "Séparatismes" : "Le cœur du sujet, c'est l'islamisme radical", affirme Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron : "le cœur du sujet c'est l'islamisme radical"
Emmanuel Macron : "le cœur du sujet c'est l'islamisme radical" Emmanuel Macron : "le cœur du sujet c'est l'islamisme radical"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Interrogé par un journaliste après son discours, le chef de l'Etat a confirmé qu'il désirait combattre "l'islamisme radical" avec le futur projet de loi.

"Vous seriez malhonnête de dire que je n'ai pas nommé les choses très clairement." Lors de la séance de questions-réponses avec la presse, après avoir dévoilé son plan d'action pour lutter contre les "séparatismes", vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron a répondu à un journaliste de CNews qui lui demandait si ce projet de loi luttant contre les "séparatismes" n'était pas, "finalement", un projet de loi visant d'abord l'islamisme radical. "Le cœur du sujet, (...) il faut plutôt l'aborder de manière directe, sans faux-semblant, mais sans simplification, donc je vous remercie d'avoir dit le terme auquel je suis attaché en effet d'islamisme radical, je l'ai suffisamment longuement défini", a-t-il déclaré. 

>> Revivez le discours et les annonces d'Emmanuel Macron sur les "séparatismes" et la laïcité

Le chef de l'Etat a ensuite précisé les enjeux du futur projet de loi qui sera sera débattu en Conseil des ministres le 9 décembre puis discuté au Parlement au premier semestre 2021. "On a plutôt tendance à faire les choses 'pour', c'est difficile de réengager toute une Nation si on a un projet 'contre'", a poursuivi le chef de l'Etat. "On défend nos libertés et on défend ce projet positif si évidemment on est intraitable sur ceux qui ont plutôt le projet de l'éradiquer et qui sont contre", a-t-il ajouté. Mais il n'a pas seulement pointé du doigt l'islamisme radical puisqu'"il y a d'autres formes de séparatismes au nom de religion ou dérives sectaires, mais ce sont des formes plus minoritaires". "Au nom d'autres religions, a-t-il observé, certains ont des pratiques qui ne sont pas conformes à l'égalité femmes-hommes."

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