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Vidéo Affaire Mila : la "cellule de lutte contre les crimes de haine est saisie", indique Laurent Nuñez

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Intérieur réagit mercredi sur France Inter à la situation de l'adolescente iséroise Mila, victime de menaces de mort et de viol après avoir critiqué avec virulence l'islam.

"Le ministre de l'Intérieur a souhaité créer une cellule de lutte contre les crimes de haine. Cette cellule est précisément saisie dans le cas de Mila et investigue avec beaucoup de professionnalisme", indique mercredi 5 février sur France Inter le secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Intérieur, Laurent Nuñez, après les nombreuses menaces de mort lancées sur les réseaux sociaux à l'encontre de l'adolescente iséroise Mila, pour avoir critiqué avec virulence l'islam.

"Les services de police judiciaire sont saisis et investiguent sur les auteurs de ces menaces. Il y a des moyens techniques pour essayer de les retrouver", a assuré le secrétaire d'Etat.

Evidemment, je condamne très fermement les menaces dont elle fait l'objet, elle a simplement fait usage de sa liberté d'opinion et d'expression. 

Laurent Nuñez

à France Inter

L'adolescente bénéficie par ailleurs d'une protection policière. Ce n'est pas une protection permanente mais "une vigilance des forces de l'ordre qui sont attentifs notamment au domicile". "Il y a des rondes et patrouilles, poursuit le secrétaire d'Etat. C'est une protection réelle mais ce n'est pas ce qu'on appelle techniquement une protection rapprochée."

Mila a été victime de menaces de viol et de mort sur les réseaux sociaux depuis ses virulentes critiques de l'islam dans une vidéo. La lycéenne de 16 ans n'a pas pu réintégrée son établissement de Villefontaine. Elle se retrouve sans affectation scolaire, dans l'attente d'une solution du rectorat. "On est en lien étroit avec sa famille pour lui trouver un nouvel établissement scolaire. C'est très compliqué parce que sa vidéo a été beaucoup relayée, que son visage est connu et qu'il faut évidemment garantir sa sécurité dans l'établissement et aux abords de l'établissement", avait indiqué mardi Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la jeunesse, sur France Inter.

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